Récemment, les marchés d’alimentation européens Penny ont mis en place une offensive marketing judicieuse visant à faciliter la vie de leur clientèle. Nous l’avons tous déjà fait, comparer les prix de produits similaires sur les tablettes en épicerie pour nous assurer de choisir l’option la moins chère. C’est d’autant plus vrai aujourd’hui avec la montée fulgurante que nous vivons par rapport aux biens alimentaires. De plus en plus, les consommateurs sont à la recherche d’aubaines et les épiceries ne nous simplifient pas toujours la tâche avec des promotions compliquées, des deux pour un qui n’en sont pas vraiment et différentes tactiques pour semer la confusion et nous faire acheter plus.
Dernièrement chez Archipel, notre client Option consommateurs, qui a comme objectif principal d’informer les consommateurs sur leurs droits, a senti le besoin de produire un message publicitaire qui mettait justement au grand jour ce genre de tactiques. www.adsoftheworld.com/campaigns/grocery-shopping-shouldn-t-be-scary
Contrairement à plusieurs épiceries, Penny nous propose d’afficher les prix directement sur les emballages avec de très gros chiffres pour que les consommateurs puissent facilement identifier les produits les moins chers. Cet élan d’empathie envers leur clientèle s’est déployé non seulement sur les lieux de vente, mais ils en ont fait le cœur de leur dernière campagne publicitaire avec des panneaux d’affichage extérieurs et sur les médias sociaux, sans compter les retombées médiatiques que ce genre d’offensive peut attirer.
Quand j’ai commencé ma carrière publicitaire, on m’a souvent dit ceci : L’attention du consommateur, ça se mérite. Penny l’a bien compris et ce geste marketing vaut l’attention de bien plus que les acheteurs. J’espère que d’autres entreprises emboîteront le pas et trouveront des façons tout aussi innovantes de répondre à des problématiques qui ne visent pas simplement leurs profits, mais surtout l’expérience client qui, selon moi, devrait être le centre des préoccupations de toutes les marques.
— Michel Barrière, directeur création