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Résumé de la formation donnée par Julie Tremblay-Potvin et conçue en collaboration avec Marie-Andrée Mackrous, fondatrices de l’entreprise De Saison – Art de vivre et de travailler
Le 10 octobre dernier, j’ai eu l’occasion d’assister à un midi-conférence avec quelques collègues, sur un thème qui me parle en tant que gestionnaire : quatre stratégies pour répondre aux principaux enjeux du gestionnaire de la nouvelle vague.
J’ai trouvé fort pertinente cette formation, puisqu’elle met en lumière quatre enjeux auxquels font face les gestionnaires d’aujourd’hui, en mentionnant quelques solutions. Toutefois, ce qui m’a le plus frappée, c’est que 42 % des gens disent avoir une santé mentale passable ou mauvaise par rapport au travail, et que 80 % des gestionnaires terminent leur journée épuisé.es. C’est pourquoi j’ai voulu faire la lumière sur ces enjeux afin d’ouvrir les discussions et de permettre le début d’une réflexion pour vous et vos équipes.
Tout d’abord, les risques psychosociaux sont, sans s’y restreindre, les relations sociales, l’organisation du travail, les pratiques de gestion et les conditions d’emploi. Ces quatre éléments, s’ils sont mal gérés ou que vous en faites fi, peuvent engendrer des effets néfastes sur la santé de vos employé.es.
Par exemple, est-ce que vos employé.es ont un bon soutien social? Une latitude décisionnelle à la hauteur de leurs responsabilités? Une surcharge psychologique? Suffisamment de reconnaissance? Tous ces éléments sont des éléments importants à discuter avec eux. Des politiques en vigueur, des discussions transparentes entre gestionnaires et supérieur.es peuvent également aider à réduire ces éléments stressants.
À tort, on peut penser que la saine performance est l’efficacité ou la fluidité des processus, mais de façon plus intrinsèque, il faut que les gestionnaires se demandent quelles sont leurs motivations profondes, qu’est-ce qu’il font par autodétermination et non par obligations professionnelles.
Il faut également faire attention au piège qui nous guette tous : plus on devient efficace, plus on en prend sur nos épaules, car on devient meilleur.e et plus rapide, mais on ne se laisse pas suffisamment de temps de recul ou du temps de récupération entre nos tâches. Il est important d’avoir des espaces pour discuter. Plus spécifiquement, des moments où il est important d’apaiser notre cerveau, de lui permettre de souffler.
Le troisième élément va aussi dans le même sens. Quelles sont vos valeurs? Sont-elles en lien avec celles de l’organisation? Votre leadership est-il cohérent avec votre vision? Êtes-vous 100 % vous-même?
Le simple fait d’en discuter peut aussi briser l’isolement, et le fait de bien se connaître donne un sens à son rôle. Il est important de savoir où l’on s’en va et quelle est la vision de l’entreprise, et de s’assurer qu’elle soit en adéquation avec la nôtre.
Évidemment, il va sans dire que lorsque vous jouez un rôle en gestion, vous recevez toutes sortes de confidences, qui peuvent créer une surcharge émotionnelle, mais vous pouvez aussi être sollicité.e sur le plan cognitif en acceptant plusieurs rencontres et réunions inopinées.
Encore une fois, il est important de vous réapproprier votre agenda et votre temps, en mettant des moments de non-disponibilité, par exemple. Cela vous permettra de travailler sur certaines choses que vous n’auriez pas eu le temps de faire. Une bonne routine de gestion est également importante (des rencontres individuelles avec vos équipes, avec la direction, etc.), sans que tout soit toujours tout droit sorti d’une boîte à surprise!
Bien que ces pratiques semblent simples, nous nous y perdons parfois, ne prenant pas suffisamment de recul. Il est important de se dégager du temps et de se réaligner avec notre vision et notre leadership. Déjà, si vous commencez à vous poser ne serait qu’une seule de ces questions, je crois que vous êtes déjà sur le bon chemin pour conserver vos énergies et terminer la journée heureux.se plus qu’épuisé.e!